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Le Poinçonnet Basket (non-officiel)
1 septembre 2014

"Vous connaissez la nouvelle ?" Saison 14, Episode 2 : Lina Mahsas

La préparation se poursuit pour les joueuses du Poinçonnet Basket. L'effectif est désormais complet depuis l'arrivée de la meneuse polonaise Magdalena Gawrońska. Aujourd'hui, avec un grand sourire qui cache une vraie combativité, c'est la toute jeune Lina Mahsas qui se présente.

 

 

Lina1

Lina Mahsas

Poste 3/4, 1,79m, née en 1994 (20 ans).

2009-2012 : Basket Lattes Montpellier Agglomération, Minimes France, Cadettes France et NF2.

2012-2014 : Istres Sports BC, NF1

 

 

Bonjour Lina, peux-tu nous dire comment tu es arrivée dans le monde du basket ?

Bonjour ! Ma grande sœur en faisait, mais pour son loisir. En fait c’est avec ma voisine et amie d’enfance, Bérengère Dinga-Mbomi (qui jouait l’an dernier en Ligue 2 à Aix), que j’y ai pris goût, j’y allais sans arrêt. Ça devait être vers le CE2, à 8 ans… Donc mon premier club a aussi été celui où je suis allée en centre de formation. Etant Montpelliéraine, j’ai fait tout mon parcours jeune au BMLA, c’était une sorte d’évidence. C’est l’une des toutes meilleures équipes françaises, idem pour le centre de formation des filles, et surtout c’était chez moi. J’ai été suivi par plusieurs éducateurs, mais Thomas Canard, en particulier, a toujours eu un œil sur moi et m’a toujours accompagnée.

 

 

Lina2

Quand as-tu senti que ça devenait sérieux ?

C’est venu avec les sélections, en région, les camps inter-zone, les camps nationaux… c’est vraiment autre chose, on est alors encadrées par des professionnels de haut niveau, on s’entraîne toute la semaine spécifiquement pour préparer un match… C’est vraiment devenu concret lors de mon intégration au pôle espoir, en classes de  4ème et 3ème. Et puis il y a eu les pré-sélections nationales, où j’ai été coupée, rappelée, coupée à nouveau, lors de ma sortie du pôle espoir puis en deuxième année cadette. Ces stages de présélection sont très formateurs, ils sont organisés à l’extrême, le travail est beaucoup plus poussé. Lors de ma dernière année en pôle espoir, nous finissons championnes de France minimes avec un bilan de 24 victoires pour autant de matchs joués ! Avec Bérengère et Lidija Turcinovic (évoluant au BMLA en Ligue l’an dernier), l’équipe avait de l’allure ! Cela reste encore aujourd’hui un excellent souvenir !

 

(crédit photo : lattesmontpellier-basket.com)

 

Championnes minimes

En poursuivant en cadettes, j’ai eu la chance de pouvoir jouer également en N2, ce qui était très enrichissant : face à des joueuses plus expérimentées, plus physiques, plus âgées, on apprend forcément plus vite. Mais le rythme était exigeant : nous devions jouer sur tous les tableaux : le samedi soir en Espoirs, le dimanche en Cadettes, le Trophée Coupe de France… on avait juste le temps de respirer pendant les vacances, sauf si on avait entraînement ou préparation physique avec les pros !

 

 

Arrive 2012, année du grand départ ! Tu quittes Montpellier pour Istres.

Oui, en 2012 je pouvais encore faire deux années en Espoir mais je n’ai pas voulu. Istres montait en N1, c’était à 1h30 de route de chez moi, ça promettait d’être une belle expérience. En arrivant, j’étais la plus jeune du groupe à tout juste 18 ans. Le deal avec le coach était clair, je devais faire mes preuves la première année pour gagner du temps de jeu. Le travail a porté ses fruits, la première année s’est bien passée. J’y ai appris la concurrence, ne pas lâcher prise. La seconde année a été bonne également, j’étais encore la plus jeune mais ça ne me faisais plus peur, j’avais davantage de temps de jeu, j’ai pu faire de bons matchs.

J’aurais bien aimé rester dans ce club, malheureusement, des raisons financières en ont décidé autrement, le club n’a pas pu poursuivre en N1. C’était un club avec une bonne ambiance, des dirigeants sympathiques. Et c’est une ville où il fallait faire sa place car la concurrence sportive était rude : le handball en D2, le volleyball en Ligue A féminine, la ligue 2 en football… mais finalement il y avait une certaine solidarité entre sportifs, on avait régulièrement des handballeurs à nos matchs, on étaient amies avec une volleyeuse…

 

Du coup, changement de cap cette année en quittant le Sud !

Oui  (rires et moue attristée), l’été n’a pas été chaud, ça me change, j’envie ma maman qui m’appelle fréquemment de la plage… mais plus sérieusement, j’avais envie de vivre une montée. C’était déjà le cas avec Istres, où le projet était d’accéder à la Ligue 2. Ensuite, Angie (Marie-Ange MFoula) m’a aussi beaucoup influencée. Nous venons de jouer un an ensemble, nous étions colocataires et c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. C’est une bonne chose, parce que je n’arrive pas totalement dans l’inconnu. Et puis évoluer un niveau en dessous va me permettre de reprendre mes études, c’est quelque chose qui me tient à cœur.

 

Tes premières impressions des entraînements ?

C’est assez différent de ce que nous faisions à Istres. D’abord, je ne sais pas comment le dire, mais c’est un fait, un Bulgare n’entraîne pas comme un Français. Donc j’apprends de nouvelles choses. Et en plus, le fait que ce soit un entraîneur à temps plein change la donne. C’est rassurant pour les joueuses, on a encore plus envie de se donner à fond. On sent que le coach travaille beaucoup pour nous, pour trouver les exercices adaptés…

 

Donc, pour cette année, l’ambition est claire ?

Notre ambition, c’est la montée, tout le monde l’a en tête. Le club a beaucoup recruté, on se donne les moyens de le faire. Mais tout ça ne pourra pas se faire sans l’appui des supporters. Venez nous aider !

 

 

Lina 3

 

 

Bienvenue et belle saison au Poinçonnet, Lina !

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